Définitions de l’ADN et de l’ARN

Par Kim Brunel

La chromatine est un ensemble de molécules constituant la Star de nos cellules.  On la retrouve dans leur Carré VIP : le noyau ! C’est elle qui porte les informations nécessaires au bon fonctionnement et au développement du vivant.

Mais alors, qui est elle ?

Elle est composée d’ADN et de protéines. L’ADN (Acide DésoxyriboNucléique) contient le message codé de cette précieuse information. C’est un peu comme si l’on imaginait ces informations sous forme d’un énorme texte, mais que nos 26 lettres latines sont ici remplacées par 4 désoxyribonucléotides (A, T, C et G).

Mais alors, comment est codée cette information ?

  • Sur l’ADN : grâce à l’enchainement des 4 désoxyribonucléotides (A, T, C et G), sur 2 brins d’ADN l’un en face de l’autre, le A toujours en face du T, et le C en face du G.
  • Sur l’ARN : grâce à l’enchainement des 4 ribonucléotides (A, U, C et G). Cette fois sur un seul brin.
  • Sur la protéine : grâce à des acides aminés. À ce niveau, l’information est décryptée grâce au code génétique. L’enchainement de 3 nucléotides va être traduit en un acide aminé particulier : par exemple, le « codon » UCG va être traduit en sérine. Si l’on reprend l’exemple de l’énorme texte, c’est comme si, à partir de cette étape, les lettres O U et I n’étaient plus simplement des lettres, mais bien un mot : OUI !

Mais alors, comment est décryptée l’information ?

Le décryptage va se faire en plusieurs étapes :  

  • Scène 1, la transcription : entrée en scène de l’ARN polymérase : elle va lire ces informations et créer, à partir de l’ADN, une nouvelle molécule appelée ARN messager pour Acide RiboNucléique. Elle est vraiment très forte et ne se trompe pas souvent cette ARN polymérase ! (Heureusement d’ailleurs, tu imagines si le message était mal lu ! C’est comme lire « n’oublie pas de prendre ta Douche » et « n’oublie pas de prendre ta Couche », ça n’a vraiment pas la même signification…!)
  • Scène 2, la traduction : après de multitudes péripéties à travers les pores nucléaires, l’ARN messager va, comme son nom l’indique, apporter coûte que coûte le fameux message qu’il contient à des endroits précis de la cellule. Il va ensuite être pris en charge par tout une machinerie (ribosomes, ARNt) pour laisser place à l’acteur final, la protéine.  Au cours de cette étape, les ribosomes constituent l’usine de fabrication, et les ARNt (ARN de transfert) sont les molécules qui vont associer à chaque codon un acide aminé particulier.
  • Scène 3, la maturation de la protéine : clou du spectacle ! La protéine, va alors subir des modifications et ainsi obtenir sa structure finale.  Fin prête, elle pourra alors se mettre au travail, et réaliser sa (ou ses) fonction(s) !